L’Intelligence Artificielle Générative s’attaque aux cols blancs
Il y a encore quelque mois, les pionniers de l’IA générative se voulaient rassurant, la force de travail souffrirait peu, promettaient-ils.
Mais plus on avance et plus les chatbots s’avèrent performants.
Par exemple, chez Navan agence de voyages professionnels, l’outil virtuel résout seul 40% des problèmes posés par les clients.
Coursera, qui offre des milliers de formation en ligne, bénéficie beaucoup de l’IA générative.
Lectures, sous-titres de vidéo, instructions, questionnaires … sont traduit dans la langue du client pour un prix dérisoire. La traduction d’un cours coutait 13 000 dollars, elle est aujourd’hui de 25 dollars.
En fait de nombreux métiers intellectuels, autrefois protégés des évolutions technologiques, sont maintenant concernés : répondre à des questions, traduire, créer des images, synthétiser des textes, récupérer et trier d’énormes quantités de données … l’outil virtuel est partout.
Sur les dix ans à venir, plusieurs millions d’emplois pourraient être concernés.
Pour limiter les effets de cette révolution la formation des salariés est la meilleure réponse.
Une étude du consultant Oliver Wyman estime que 40% des salariés aura besoin de se former dans les cinq ans.
Et l’on retrouve un classique : travailler son employabilité !
Se former régulièrement, s’adapter, se réorienter, les classiques pour faire face au changement.